EXHIBITIONS
Memories of Dreamed Places:
A Public Discussion on Reclaiming Queer Space
Facilitator
Filémon Brault-Archambeault
3980 Rue Saint Denis
Accessibility
Six steps with a handrail at the building entrance. Washroom onsite.
How will we make space for queer bodies in a future where it is no longer available, accessible, or welcoming?
Bringing together four emerging artists, this public discussion will examine diverse queer reactions to a nostalgia for community spaces. Using moving images, 3D visualization, video games, dance, and historical research, these artists reimagine the purpose of abandoned, hostile or lost places, remembering their potential to create better futures for marginalized communities. Linked by a queer approach to personal and public archives, their work documents, recreates and transforms environments digitally. In a moment when erasures resulting from systemic oppression have left gaps in the histories available to queer people, they prompt us to rethink how the past can be a source of inspiration to imagine new queer spaces.
In these spaces, it is possible to hold sustainable community gatherings; it is possible to make a hostile place feel like home; it is possible to become two worlds at once, blurring the line between here and there; and in the end, it is possible to dance and party like it’s our last time.
FR
Comment faire place aux corps queer dans un futur où l’espace n’est plus disponible, accessible ou accueillant?
Réunissant quatre artistes émergent⸱es, cette discussion publique examinera diverses réactions queer à une nostalgie envers les espaces communautaires. À travers l’image en mouvement, la visualisation 3D, le jeu vidéo, la danse et la recherche historique, ces artistes réimaginent l’utilité d’endroits abandonnés, hostiles ou perdus, se rappelant leur potentiel pour la création de futurs plus enviables pour les communautés marginalisées. Liées par une approche queer à des archives personnelles et publiques, leurs pratiques documentent, reconstituent et transforment des environnements digitalement. Alors que les effacements résultants d’oppressions systémiques ont criblé de trous les histoires offertes aux personnes queer, leurs œuvres nous incitent à repenser les manières par lesquelles le passé peut se faire source d’inspiration pour imaginer de nouveaux espaces queer.
Dans ces espaces, il est possible de se réunir en communauté de manière durable ; il est possible de se sentir chez-soi dans un endroit hostile ; il est possible de devenir deux lieux à la fois, floutant la limite entre l’ici et le là-bas ; et au final, il est possible de danser et de de faire le party comme si c’était la dernière fois.